La FAA estime qu'il y a près de 2,5 millions de souscriptions à l'assurance-vie par an et cela augmente chaque année. Cela montre que beaucoup de gens s'intéressent à cette forme de couverture. Si vous êtes parmi ceux qui ont de l'intérêt à cette garantie, voici des explications concernant le type d'assurance-vie existant. Qu’est-ce que le contrat monosupport, multisupport, et eurocroissance ? Quelles sont ses particularités ? Est-ce que l’un est plus bénéfique que l’autre ?
L’assurance-vie monosupport
Ce contrat comporte un seul support ou fonds. Il est fait pour ceux qui sont en quête de sécurité et de régularité. Pour cela, le fonds en euros lui sera bénéfique. En effet, le support est investi sur le marché monétaire à faible risque. Sinon, l’investissement pourra aussi se faire en unité de comptes (actions, obligations, ECP, etc.). Ce contrat d’assurance vie est investi en titre de créance. Son taux est basé aux fluctuations du marché et aussi aux émissions des emprunts.
L’assurance vie monosupport est moins intéressante pour les législateurs. Il ne permet pas une modulation de l’épargne. C’est pourquoi les législateurs encouragent les contractants à cette assurance à se basculer vers le contrat multisupport. En effet, le transfert de l’épargne avec ce nouveau type de contrat est plus bénéfique. D’après l’amendement Fourgon, le transfert de l’épargne est plus simplifié grâce à ce nouveau contrat proposé.
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L’assurance-vie multisupport
Comme son nom l’indique, ce contrat est investi sur plusieurs supports ou plusieurs « fonds ». Lorsque le contractant choisit ce type d’assurance, il verse une somme qui sera investie en intégralité ou en partie. Si en intégralité, l’investissement se fait sur des fonds en unité de compte (OPC, FCP, Sicav…). Si en partie, le capital se fait sur un fonds en euros.
Le contrat multisupport permet d’opter pour :
· Une gestion prudente : quand la part d’investissement sur les fonds en euros est supérieure à celui en unité de compte.
· Une gestion dynamique : lorsque la part d’investissement en unités de compte est supérieure à celui du support en euros.
· Une gestion équilibrée : quand l’investissement sur l’unité de compte est égal au fonds en euros.
Si le souscripteur a besoin d’investir sur le marché financier de façon pérenne, il peut investir dans les unités de compte. De plus, il doit accepter les risques liés au rendement plus élevé.
L’assurance-vie « Eurocroissance »
Il s’agit d’un type de contrat comportant un ou plusieurs supports spécifiques. Ce type d’assurance vie est le 3e pilier de l’assurance-vie suivant les contrats monosupports et multisupport. Selon l’échéance choisie, l’adhérent bénéficie d’une garantie des sommes investies, que ce soit partiel ou total. S’il opte pour la garantie en capital intégrale, son contrat est assigné au terme d’« Eurocroissance ». Sinon, seulement le terme « croissance » s’utilise.
Ce type d’assurance a pour but de financer des PME par le biais des encours. S’engager à ces supports peut causer la constitution d’une provision de diversification (à réf).
Assurance-vie [en cas de vie] :
Il est vrai que le principe du contrat d’assurance vie est de donner à un bénéficiaire tous les montants versés lors du décès de l’assuré. Cependant, si celui-ci est encore en vie à la fin du contrat, le capital investi lui sera versé en guise d’épargne optimisée.
Assurance-vie [en cas de décès] :
Elle est communément appelée assurance décès. Ce type de contrat fera l’objet de préparation à une succession. En effet, lorsque le souscripteur est décédé, le montant de son capital sera versé à un bénéficiaire préalablement choisi. Il peut être un héritier, un membre de la famille ou une autre personne de son choix.
Autres types de contrat d’assurance-vie
Ils ont tous pour objectif de favoriser une politique d’investissement à plus grande portée. C’est le bien le cas des contrats NSK (Sarkozy) qui a remplacé l’ancien DSK et l’eurocroissance (vie génération).
Contrat DSK et NSK
Il s’agit d’un type de contrat particulier. Il a connu son jour de naissance en 1998 et a été mis à jour en 2005. Il encourage les sociétés européennes et françaises à s’y investir dans leurs actions.
Voici comment fonctionne ce contrat : il faut investir au moins 30 % du capital. Son avantage se repose sur l’exonération d’impôt sur le revenu après 8 ans d’ancienneté.
Contrat de rente de survie :
Si l’assuré a un proche handicapé et ne pouvant plus travailler en conséquence, il peut souscrire à un contrat de rente survie. Si cette infirme vit sous son toit et à sa charge fiscale, il pourra bénéficier de cette assurance vie. Cela reste effectif même s’il n’a aucun lien de parenté avec l’assuré.
De plus, il y a une réduction d’impôts pour les cotisations versées. Cette réduction sera déduite au 25 % de la prime et du montant versé par an. Cependant, même s’il y a une rente viagère au profit du bénéficiaire, la personne handicapée ne peut pas en recevoir. Cette rente est réservée aux diverses aides publiques sociales. Bref, le contrat de rente de survie est géré par les associations prenant en charge les personnes handicapées.